Axe A
FAVORISER LES ACTIONS NUMERIQUES AU SERVICE DU LIEN SOCIAL ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
MESURE A-1 : AMELIORER LES CONDITIONS D’ACCES AU HAUT DEBIT ET AU TRES HAUT DEBIT
Cette mesure a pour objectif de mettre à niveau le Pays de Verdun sur la qualité de son infrastructure numérique avec l’ambition d’offrir aux habitants et aux entreprises la même qualité de service que sur un secteur urbain.
ACTION A.1.1 : DEVELOPPER LE RESEAU HAUT DEBIT ET TRES HAUT DEBIT
Il convient d’insister sur la nécessité de développer l'accès aux réseaux haut débit et très haut débit pour offrir toutes les possibilités de développement. Toutefois, la disponibilité du Très Haut Débit professionnel doit être étudiée au regard des actions numériques qui seront retenues dans la stratégie du Pays (à titre d’exemple, un accès Très Haut Débit mutualisé dans un « tiers-lieux »). Contribuer à un équipement équitable de l’ensemble du territoire en infrastructures télécom propices au développement d’usages innovants et complexes est une priorité majeure.
Le Pays de Verdun encouragera le développement du réseau filaire sur l’ensemble du territoire. Cette démarche, normalement à l’initiative des opérateurs nationaux, doit être prise en charge a minima à l’échelle départementale et doit répondre aux enjeux de couverture définis localement. Le manque de rentabilité en raison du faible nombre d’abonnés potentiels n’encourage pas la concurrence. Orange ne se précipite pas pour développer ce service sur le nord meusien.
Issu d’un partenariat entre les Conseils Départementaux de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle, des Vosges et le Conseil Régional, la mise en place d’un Syndicat Mixte Ouvert Pluridépartemental (à horizon d’ici à la fin du premier trimestre 2016) vise à mutualiser les moyens et les services pour un déploiement public de la fibre. Il doit permettre au Pays de déployer des infrastructures et réseaux publics, conformément aux objectifs définis dans le cadre de la révision du SDANT (en cohérence avec la SCORANT), issus d’une concertation entre les EPCI du Pays de Verdun et le Département de la Meuse.
MESURE A-2 : VEILLER A UNE MONTEE EN COMPETENCE NUMERIQUE MASSIVE
Le diagnostic montre des disparités territoriales quant à l’appropriation du numérique par les habitants du territoire. Pour répondre à cette diversité, le Pays de Verdun doit mettre en place des actions de formation innovantes à l’ouest et développer des usages plus élaborés à l’est.
Véritable pilier de cette ambition, la médiation numérique doit être déployée sur l’ensemble du territoire pour permettre une meilleure acculturation numérique par tous les publics. Par ailleurs, l’acquisition de compétences et de connaissances doit se réaliser en un temps réduit : ici l’enjeu est de doter les publics de savoirs via des modules de formation intensifs. Au travers de cette mesure, il convient de former les usagers à l'environnement numérique en général si nécessaire.
Au-delà, il s’agit de développer des formes d'enseignement innovantes à distance pour pallier l’offre déficitaire en formation en présentiel du territoire et élever ainsi le niveau de qualification des publics.
ACTION A.2.1 : SENSIBILISER A LA CULTURE NUMERIQUE
Les locaux ne sont pas familiarisés avec toutes les possibilités que peuvent offrir les outils numériques. Dans certains domaines, ils ne connaissent d’ailleurs même pas le type d’outils disponibles et leurs usages.
La sensibilisation et la communication sont des piliers indispensables pour valoriser l’ensemble des possibilités offertes par le numérique, mises en œuvre sur le territoire ou au-delà. Au travers de cette action, sera soutenu l’ensemble des actions visant à diffuser et vulgariser la bonne pratique des outils, services et usages numériques. Cet axe transversal pourra intervenir dans diverses thématiques telles que la e-santé, l’éducation, la télé-médecine, la e-administration, la mobilité, le maintien à domicile, la culture, le tourisme, le développement durable, l’habitat. Il devra toucher le plus large public possible pour réduire les risques liés au numérique, découvrir de nouveaux champs d’action et pourquoi pas susciter des vocations.
ACTION A.2.2 : FORMER LES ACTIFS AUX ENJEUX DE LA TRANSITION DIGITALE
En lien avec les ambitions de formation tout au long de la vie du Conseil Régional, il convient d’appuyer sur cet objectif de montée en compétence numérique pour moderniser les activités. Cette nécessité de montée en compétence peut aussi permettre d’adapter les profils des chercheurs d’emploi aux postes proposés localement. Des ateliers de vulgarisation peuvent être imaginés. Par ailleurs, des dispositifs tels que les Espaces Publics Numériques mobiles peuvent permettre de former les habitants aux usages numériques en venant directement à leur rencontre.
Cela doit permettre de constituer la base d’un réseau d’acteurs locaux mobilisés autour de cette thématique afin de tirer tout le monde vers le haut. Il conviendra ensuite d’investir les réseaux des territoires voisins pour s’insérer dans les pôles numériques environnants (Metz, Nancy, Luxembourg, Reims, …).
ACTION A.2.3 : PROFESSIONNALISER LES ACTEURS DE L'ENTREPRISE
Comment accompagner des entreprises traditionnelles dans le développement numérique ? Dans un premier temps, il s’agit de sensibiliser les acteurs de l’entreprise aux enjeux du numérique. Le développement d’outils numériques est encore souvent perçu comme chronophage. Par ailleurs, les possibilités liées au numérique sont encore mal cernées.
Les professionnels doivent être accompagnés pour faire face à de nombreux défis auxquels le numérique pourraient apporter des réponses : équipement en matériel et logiciels, gestion interne de l’entreprise, fidélisation de la clientèle, vente (e-commerce), communication (réseaux sociaux, e-mailings etc…). Cet accompagnement doit permettre de renforcer notamment 2 filières-clés de l’économie locale que sont le tourisme et l’artisanat.
En ce qui concerne l’accompagnement des acteurs du tourisme, il convient de souligner les actions mises en place par le Comité Départemental du Tourisme : en effet, une équipe d’animation accompagne déjà les prestataires touristiques dans le développement de leur visibilité sur le Web. Aussi, dans le cadre du Plan Local de Formation touristique lancé dans le cadre de la précédente Charte, le Pays de Verdun veille à articuler ses actions avec celles du CDT dans un objectif de professionnalisation des acteurs. Cette cohérence devra perdurer.
ACTION A.2.4 : DEVELOPPER DES FORMES D'ENSEIGNEMENT INNOVANTES
Comme évoqué précédemment, l’accès à l’emploi et à la formation est parfois contraint par :
- un déficit de l’offre en formations dispensées sur le Pays de Verdun
- des difficultés de mobilité pour les apprenants
Les atouts du e-learning sont nombreux. Pratique, il est accessible à partir d’un simple ordinateur doté d’une connexion internet. Dynamique, il peut offrir un espace de travail collaboratif facilitant les interactions, les échanges, la co-création. Flexible, l’e-learning permet de personnaliser voir d’individualiser l’emploi du temps et l’apprentissage de l’usager.
Le e-learning permet de développer majoritairement des compétences cognitives et parfois interpersonnelles, il convient néanmoins de marquer les limites du e-learning car ce n’est pas une ressource d’apprentissage pour toutes les disciplines telles que tout ce qui est lié au manuel (métiers de bouche), à la physique, à la chimie, à la mécanique … dont 70 à 80% des connaissances viennent de la pratique, et qui exigeront un mixte entre formation à distance et présentielle.
Par conséquent, des méthodes d’apprentissage innovantes peuvent être déployées sur le territoire par le biais des organismes de formation (MFR, GRETA, établissements d’enseignement supérieur…) afin de diffuser un ensemble de savoirs visant à élever le niveau de qualification des usagers. Au travers de cette mesure, le Pays de Verdun veillera à la qualité des modules d’enseignement à distance : contenu centré sur l’apprenant, segmentation du contenu de la formation électronique, contenu stimulant, interactivité.
En lien avec les ambitions de “formation tout au long de la vie” du Conseil Régional, il convient de s’appuyer sur cet objectif pour moderniser les activités. Cette nécessité de montée en compétence peut aussi permettre d’adapter les profils des chercheurs d’emploi aux métiers porteurs actuellement comme par exemple celui de développeur informatique.
A court terme, le développement d’applications pédagogiques innovantes doit faciliter l’insertion des jeunes, des étudiants et des demandeurs d’emploi dans le monde du travail.
MESURE A-3 : DEVELOPPER DE NOUVEAUX USAGES NUMERIQUES AU QUOTIDIEN
Le numérique n’est pas une fin en soi mais bien un levier de développement. A ce titre, il offre de nombreuses possibilités pour faciliter l’accès à la formation (vu précédemment), aux services publics, aux services à la personne, à la culture, aux sites touristiques, … De même, il apporte de nouvelles possibilités aux acteurs du monde économique pour les accompagner dans la mutation de leurs activités.
ACTION A.3.1 : ENCOURAGER DE NOUVELLES FORMES DE SOLIDARITE ET L'ACCES AU SERVICE POUR TOUS
On entend par nouvelles formes de solidarité, l’ensemble des prestations de qualité au service et à destination des habitants du territoire dans les domaines de la santé, des services à la personne, des services administratifs dématérialisés...
VOLET A.3.1.1 : DEVELOPPER LA E-SANTE ET LA TELEMEDECINE POUR LUTTER CONTRE LA DESERTIFICATION MEDICALE
Sans dresser une définition exhaustive du terme santé, il convient de rappeler que la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Aussi ce terme englobe également la prévention (suivi des addictions notamment).
Face au manque croissant de médecins et de différents spécialistes ainsi qu’au déficit d’infrastructures adaptées aux besoins des patients du territoire, la e-santé s’impose. Appelée également télésanté, elle désigne l’ensemble des technologies, des réseaux et des services de soins basés sur la télécommunication et comprenant les programmes d’éducation, de recherche collaborative, de consultation ainsi que d’autres services offerts dans le but d’améliorer la santé du patient.
En dépit d’un maillage des pôles de santé sur le territoire, l’accès aux soins mérite d’être renforcé. L’ensemble des solutions facilitant le diagnostic et le suivi des patients à distance : télétransmission des informations, imagerie médicale, visioassistance… fait partie des initiatives à mettre en oeuvre.
Sur ces domaines d’intervention, le Pays pourrait appuyer le développement de la formation supérieure. Promouvoir la e-santé permettrait de valoriser certaines spécificités venant renforcer le développement économique et plus généralement l’attractivité du territoire.
Avant toute action à entreprendre, il conviendra de s’assurer de la cohérence de l’action avec les stratégies de l’Agence Régionale de Santé et en concertation avec le Groupement de Coopération Sanitaire.
VOLET A.3.1.2 : PROLONGER LE MAINTIEN A DOMICILE POUR LES PUBLICS FRAGILISES
L’analyse AFOM fait état d’une représentativité significative des seniors à l’échelle du nord meusien et a fortiori sur la frange ouest du territoire. Face à une perte d’autonomie, les personnes âgées et /ou handicapées sont amenées à quitter leur domicile pour intégrer des établissements spécialisés dans l’accompagnement de ces publics (Établissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), maisons de retraite, Maisons départementales des Personnes Handicapées (MDPH), Centres médicaux PsychoPédagogiques (CMPP) …).
Dans de nombreux cas, ce changement de vie, abrupte, provoque un traumatisme alors même que d’autres solutions peuvent être trouvées pour éviter le départ définitif du domicile. Lorsque la personne dispose encore de nombreuses facultés intellectuelles et motrices, des situations intermédiaires existent.
Le maintien à domicile doit parfois s’accompagner de plusieurs aménagements : sécurisation des accès, prévention des chutes ... Au regard des coûts relatifs à ces aménagements, un portage de projet collectif sera à privilégier. A titre d’exemple, on peut citer l’équipement de maisons connectées indépendantes grâce à des dispositifs innovants tels que la domotique, la télé-assistance, le sol intelligent ou autres. Ces dispositifs sont également à envisager dans un ensemble plus large avec éventuellement des travaux sur le bâti en vue d’améliorer les performances énergétiques des logements les plus anciens (mesure C-1 de la présente Charte).
Évidemment, ces dispositifs innovants en faveur du maintien à domicile doivent être complétés par une aide à domicile. L’aide à domicile propose des services adaptés aux publics fragilisés et s’attache ainsi à préserver, voire à restaurer l’autonomie de la personne et ainsi contribuer au maintien d’une vie sociale.
VOLET A.3.1.3 : OPTIMISER L’ACCESSIBILITE AUX SERVICES POUR TOUS
L’e-administration est l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) par les administrations publiques françaises. Il s’agit ici d’améliorer l'accessibilité et la qualité des services publics.
Cela passe par la dématérialisation des procédures de services publics afin de simplifier les échanges entre citoyens, associations, entreprises et administrations (Pôle Emploi, CAF, Mission locale...). Il s’agit aussi de mettre à disposition des habitants des espaces mutualisés offrant un accès aux services publics (poste, banque, …) à distance.
La gestion électronique des actes et documents constitue un double intérêt : l’économie de papier et le gain en efficience (transmission de l’information plus rapide et meilleur suivi des procédures).
L’ensemble des actions servant cet objectif de simplification des échanges doivent renforcer les liens entre citoyens et collectivités : newsletter de la collectivité, retransmission vidéos des conseils communautaires, plate-forme d’expression citoyenne, système d’information géographique en ligne…).
En outre, un ensemble d’actions peut être impulsé pour pallier les difficultés de mobilité très prégnantes sur le Nord meusien. Celles-ci seront précisées par la suite au sein de l’axe B.
ACTION A.3.2 : MODERNISER LES ACTIVITES DANS LES DOMAINES CLES DE L'ECONOMIE
Le diagnostic montre que certaines filières tiennent une place prépondérante dans l’économie locale. Toutefois, ces domaines clés méritent de trouver un nouveau dynamisme et de se moderniser pour développer leurs activités et générer de l’emploi.
Pour protéger cet emploi fragilisé, le numérique doit constituer un levier de compétitivité pour trois filières principales qui font face à des enjeux complexes à savoir le secteur primaire (agriculture et sylviculture), l’artisanat / commerce et le tourisme.
D’une manière générale et pour chacune des filières, l’objectif sera de mettre en oeuvre de nouveaux outils numériques au service d'un projet de développement de l’activité. Le maître d’ouvrage doit apporter un projet pertinent et mettre l’usage numérique pour lequel il sollicite un accompagnement au cœur de son projet global et de son activité quotidienne.
Au niveau de la production agricole et sylvicole, l’objectif est de répondre aux besoins de s’insérer dans une démarche de production raisonnée et durable pour optimiser les rendements et les coûts de production tout en étant attentif à l’environnement et aux paysages. Des initiatives isolées existent déjà avec une tentative de coordination par les services de la Chambre d’Agriculture. L’ambition est d’accompagner les exploitants dans l'optimisation de leurs travaux pour répondre à la problématique des astreintes de main d’œuvre qui mettent notamment en danger les systèmes de production en polyculture élevage.
Pour les artisans et commerçants, la problématique est toute autre. Il s’agit surtout de perfectionner son activité pour en tirer un maximum de profit et développer de nouveaux projets qui peuvent potentiellement générer de l’emploi. A titre d’exemple, sans la connaissance et l’usage de certains outils, les artisans notamment passent sans le savoir à côté de nouvelles possibilités et surtout de nouveaux marchés. De même pour les commerçants, il est par exemple important de développer la relation-clientèle en ligne pour conquérir de nouveaux prospects et fidéliser les clients actuels.
Enfin dans le domaine du tourisme, il est important de moderniser l'activité qui se focalise énormément sur les patrimoines naturel, civil et surtout militaire. Ce dernier point influence énormément l’image que renvoie le territoire et il est important de rafraîchir cette vision. Telle est également l’ambition des acteurs de la filière qui souhaitent eux aussi développer leurs outils de promotion, de commercialisation et de découverte du territoire. De nombreux sites en dehors de la Meuse ont déjà prouvé qu’il était possible d’associer patrimoine et numérique (exemple de l’Abbaye de Cluny), à nous de relever ce défi. De nombreuses idées ont déjà été évoquées notamment pour des supports de visite en réalité augmentée mais peu d’initiatives ont vu le jour pour le moment.
Quoi qu’il en soit, chacun des nouveaux outils créés dans l’ensemble de ces branches de l’économie devra être accompagné d’une formation à l’utilisation et à l’exploitation de ces nouveaux outils. Celle-ci est indissociable de l’investissement et elle est surtout indispensable pour faire de ce nouvel outil un support d’activité quotidien.
Enfin, les porteurs de projets innovants seront invités à intégrer la communauté numérique du Pays de Verdun (voir ci-après) afin de faire part de leurs initiatives au plus grand nombre pour éventuellement susciter de nouvelles actions. L’objectif ultime étant de viser l’expérimentation de projets multi-partenariaux.
MESURE A-4 : METTRE EN RESEAU LES ACTEURS ET LES PROJETS INNOVANTS
La couverture numérique disparate sur l’ensemble du territoire du nord meusien influe sur le développement des usages. Ainsi, le Pays de Verdun doit pallier ces inégalités en créant davantage d’espaces d’échanges, de rencontres.
La finalité de la stratégie est de créer un engouement autour de la thématique du numérique qui doit à terme générer tout un panel d’outils au service du développement de l’économie locale via l’emploi et les services. Cette dynamique doit s’articuler autour d’une communauté numérique active et d’espaces de création innovants au service de cette communauté. L’ensemble doit faire émerger un cluster numérique / #meusetech / qui s’apparentera à la vitrine du numérique en Meuse. L’ambition générale est de faire parler du Pays de Verdun et de ses initiatives porteuses pour attirer de nouveaux investisseurs et donc de nouveaux habitants.
ACTION A.4.1 : STRUCTURER LE RESEAU ET CREER UNE SYNERGIE ENTRE LES ACTEURS
La communauté numérique a été initiée lors de la concertation numérique nécessaire à l’élaboration de ce projet de territoire. Aussi, il est important de poursuivre cette dynamique pour maintenir l’effervescence autour du projet. La cellule d’ingénierie du Pays de Verdun doit être le moteur de ce réseau local. Elle peut d’ores et déjà s’appuyer sur un noyau de partenaires actifs qui viendront régulièrement soutenir la démarche.
Toutefois, pour dynamiser cette communauté et la rendre attractive, il convient d’imaginer des animations innovantes. Le volet communication est éminemment important pour mener à bien cet objectif. Il pourra prendre différentes formes : média, papier, web, forum, conférences, rencontres, …
ACTION A.4.2 : IMPULSER DES INITIATIVES INNOVANTES
On entend par espaces de création innovants l’ensemble des lieux ultra-connectés qui seront générateurs de créativité et d’innovation au service de ce cluster. Les espaces de coworking, les fablab, les pépinières ou autres incubateurs sont autant de modèles peu présents voire inexistants sur le nord meusien et qui sont pourtant catalyseurs d’activités et de modernisation pour un territoire comme le nôtre. Un maillage territorial devra être imaginé pour un rayonnement de ces structures sur l’ensemble du Pays de Verdun et permettre un accès facile aux entrepreneurs et habitants. Associés à d’autres services pour être réellement efficaces, ces espaces doivent entraîner une nouvelle dynamique de développement dans certains territoires sur lesquels ils ne seraient pas naturellement présents. Dans un premier temps, la couverture numérique pourra conditionner l’implantation de ces tiers-lieux, d’où la nécessité de travailler en parallèle et rapidement sur les infrastructures.
Enfin, grâce à cette communauté et ces outils, on peut imaginer pousser la démarche encore plus loin en imaginant la mise en oeuvre de projets expérimentaux en lien avec le développement des nouvelles technologies. Les living lab sont par exemple de fabuleux outils de recherche grandeur nature pour un territoire et pourraient être mis en oeuvre sur des points stratégiques du diagnostic pour transformer nos faiblesses en atouts. A titre d’exemple, une réflexion globale, et donc pluridisciplinaire, autour de la problématique du vieillissement de la population peut permettre de faire émerger de nouveaux outils au service des personnes âgées pour développer la filière de la Silver Économie.